Sébastien Michaud a presque toujours été montréalais. Une de ces premières séries photographiques avait d’ailleurs comme thème les raffineries de l’est de Montréal situées près de Pointe-aux-Trembles là où il a vécu son enfance et son adolescence. Ayant reçu sa formation académique en photographie argentique, il réalise ses projets tant en numérique qu’en argentique, passant du moyen format au 35 mm, de l’appareil professionnel au sténopé, de la couleur au noir et blanc.
Ses sujets de prédilections ?
Tout d’abord des lieux qui lui sont chers, rattachés à des souvenirs ou qui ne sont pas reconnus pour leurs beautés. Ayant toujours eu l’envie de suivre la lignée des photo-reporters de guerre (Robert Capa en tête), mais n’ayant plus la témérité pour le faire, il pose les gens de façon spontanée, ayant très peu recours à la mise en scène. Il cherche à documenter un lieu en trouvant un juste équilibre entre les paysages et les gens qui s’y trouvent. Il préfère les sujets qui touchent aux thèmes de la nordicité, des loisirs de masse et des changements qui s’opèrent dans l’aménagement du territoire. Il travaille, notamment, comme enseignant en photographie.
Sa pratique artistique comprend aussi la sculpture, l’installation, le dessin, la poésie et la peinture. Il a pu montrer ses images en publique, en autres, lors des Rencontres Internationales de la Photographies en Gaspésie, au Festival de Photographie d’auteur de Montélimar en France et à l’Espace F à Matane.
Il a gagné de nombreux prix.